5 contributions de l’humanité pour une planète en meilleure santé

Le Jour de la Terre est célébré chaque année le 22 avril depuis 1970. L’idée est née dans l’esprit du sénateur du Wisconsin de l’époque, Gaylord Nelson. Il voulait sensibiliser la population à l’importance de prendre soin de notre environnement. Voici cinq éléments mis en place par l’humanité qui aident notre planète à être en meilleure santé.

Production d’énergie renouvelable

La production d’énergie mondiale a augmenté de 142 % depuis 1973. Même si la plus grande partie de cette production se fait grâce à des combustibles fossiles, les solutions vertes sont de plus en plus présentes. D’ailleurs en 2022, la progression de l’énergie renouvelable était deux fois plus importante que celle à base de combustible fossile. Aujourd’hui, la production d’énergie verte représente 14 % de la production mondiale d’énergie. En 2023 seulement, la production d’énergie renouvelable a augmenté de 50 % dans le monde. Les prix de cette énergie verte sont de plus en plus accessibles. Plus de 75 % de la production d’énergie renouvelable est moins chère que celle produite avec des combustibles fossiles.

Selon l'Agence internationale de l’énergie (AIE), en 2025 l’énergie renouvelable sera la première source de production d’électricité dans le monde. Pour l’instant, c’est le charbon qui occupe cette place avec 33 % du marché de la production électrique. Les données compilées par l’AIE montrent que 35 % de l’électricité mondiale sera produite grâce à des énergies renouvelables en 2025.

Le recyclage

Le problème de l’enfouissement des rebuts prenait énormément d’ampleur au Québec depuis le milieu du siècle dernier. Afin de trouver des solutions, le gouvernement du Québec a fondé Recyc-Québec en 1990. L’organisme joue un rôle de premier plan dans la gestion de la collecte sélective dans les municipalités du Québec. Selon le rapport annuel de Recyc-Québec, 92 % des municipalités jugent que les services de l’organisme répondent à leurs besoins.

Chaque année, près d’un million de tonnes de matières résiduelles sont acheminées aux 26 centres de tri mis en place par Recyc-Québec. Toujours selon le rapport, 75 % des matières placées dans le bac de recyclage sont récupérées et le reste n’aurait de toute façon pas dû s’y retrouver. L’organisme fait la promotion de la philosophie des 4R : réduire, réutiliser, recycler et repenser. Un grand succès pour la société québécoise.

Le protocole de Montréal

À la fin des années 70, les scientifiques sonnent l’alarme. La couche d’ozone, qui nous protège des rayons néfastes du soleil, est en train de disparaître. Les Nations unies vont alors s’attaquer à ce problème en mettant en place un protocole qui incitera l’humanité à se débarrasser des chlorofluorocarbures (CFC) qui sont responsables de son affaiblissement. Ce protocole sera signé à Montréal et prendra ainsi le nom de « Protocole de Montréal ». Il sera ratifié par les 197 pays de l’ONU et deviendra le premier traité universellement ratifié de l’histoire des Nations unies.

Il est entré en vigueur le 1er janvier 1989. Il est universellement reconnu comme le traité le plus efficace de l’ONU. En 2015, 98 % des substances néfastes à la couche d’ozone avaient été retirées du marché. Selon les experts, la couche d’ozone sera complètement rétablie vers 2055.

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Les COP

Lors du troisième sommet de la Terre qui a eu lieu à Rio de Janeiro en 1992, les membres des Nations-Unis ont signé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette convention a été ratifiée par 195 pays et est entrée en vigueur le 21 mars 1994. La COP est l’organe suprême de la convention. COP est l'acronyme de Conference of the parties. Donc, conférence des pays signataires de la convention. La COP se réunit tous les ans depuis 1995. Elle a pour mission de veiller au maintien et à l’amplification de la lutte aux changements climatiques.

En 1997, on lui doit la création du protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en 2005. C’est le premier accord visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre issue de l’activité humaine. En 2009, à Copenhague, la COP reconnaît que les pays développés sont responsables de la majeure partie des émissions, mais que les pays en développement sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques. Les pays riches promettent alors un dédommagement pécuniaire aux pays plus pauvres pour qu’ils luttent efficacement contre les changements climatiques.

En 2015, la COP accouche de l’Accord de Paris où il est stipulé que les membres de l’ONU doivent agir afin de limiter le réchauffement planétaire à 2 °C, au-dessus des valeurs préindustrielles, et de tout faire pour essayer de le limiter à 1,5 °C.

Le réseau de pistes cyclables québécois

Nous possédons 10 600 km de pistes cyclables au Québec. C’est une augmentation de 360 % depuis 1995. Selon Vélo Québec, il y a 4,5 millions de cyclistes dans la province, ce qui représente 54 % de la population. Aujourd’hui, sept municipalités québécoises entretiennent leurs pistes durant les 12 mois de l’année afin d’offrir une option de déplacement à leurs citoyens même en hiver. L’engouement semble être au rendez-vous dans la métropole. Pendant l’hiver 2016-2017, 8,4 % des cyclistes utilisaient leurs montures pendant la saison froide. Quatre ans plus tard, c’est maintenant 13,6 % des cyclistes montréalais qui font du vélo l’hiver.

L’arrivée du vélo à assistance électrique permet maintenant à un plus grand nombre de citoyens d’utiliser ce moyen de transport pour aller travailler. En utilisant un vélo à assistance électrique pour se rendre au travail il est possible d’économiser près de 7 500$ annuellement par rapport à la voiture, selon l’organisme Équiterre. Le nombre de cyclistes âgés entre 65 ans à 74 ans a triplé depuis 20 ans. Probablement à cause de la mise en marché de ce type de vélos.